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De l'ESQUISSE AU TABLEAU
Parfois on me demande pourquoi je peins des épaves plutôt que des véhicules neufs. Tout simplement parce qu’elles m’émeuvent davantage mais peut être aussi parce je préfère réussir une peinture dégradée, abimée par le temps plutôt que rater une peinture neuve. Je suis plus un dessinateur qu’un véritable peintre, et avant tout un autodidacte : Architecte naval autodidacte, Prof autodidacte, Artiste peintre autodidacte… J’aime apprendre seul. Aussi, mes réalisations sur cartons entoilés ou toiles sur châssis utilisent un panaché de techniques associées expérimentées seul.
Je commence par sélectionner une photo (personnelle ou trouvée sur le net) qui me motive suffisamment pour avoir envie de la reproduire. Il faut qu’elle soit belle, nette et contrastée. Parfois je la recadre à mon idée.
Ensuite je prépare mon support en y appliquant si nécessaire, à la brosse, une couche de GESSO. Cet apprêt une fois sec est légèrement poncé pour offrir une surface suffisamment lisse.
Je reproduis ensuite l’image choisie au crayon, puis repasse les contours à l’encre de chine noire à l’aide d’un feutre calibré (0,8mm). J’en profite souvent pour matérialiser par tracés les contours des zones contrastées, voir parfois souligner ces zones au feutre aquarelle gris pour mieux m’y retrouver.
Ces premières étapes me prennent souvent plusieurs jours, à mon rythme de retraité il est vrai.
Après gommage du crayon, je passe à la couleur. Là j’utilise plusieurs techniques concomitantes :
- l'acrylique à la brosse, parfois très diluée au Bindex pour un rendu façon aquarelle pour laisser présents certains des traits à l’encre de chine.
- la gouache à l’aide de feutres gouache (Posca). C’est avec ces outils que je suis le plus précis et somme toute le plus à l’aise, ce qui semble normal pour un dessinateur.
- les feutres aquarelle pour accentuer d’avantage les contrastes entre zones, surtout du gris.
- enfin je repasse certains contours à l’encre de chine pour mettre plus en valeur le sujet par rapport au fond. J’aime ce coté « bande dessinée ».
Voilà pour cette étape « mise en couleur ». Bien souvent une seule journée de travail y suffit.
Pour finir, le lendemain je vernis le tableau pour en fixer définitivement les différents composants. J’utilise pour ça un vernis universel brillant anti UV en aérosol, compatible avec les différent produits utilisés (Schmincke ref. 50590 pour ne pas le nommer).
Voilà vous savez tout.